Le palmier à huile, une plante pas comme les autres
Au Sud-Bénin la dualité du système agricole fait que se développe, à côté des programmes modernes, une économie traditionnelle ancienne autour d’un arbre : le palmier à huile. Aux dires du géographe Barnabé Hounkanrin, « le palmier à huile est très intégré à l’économie traditionnelle, pour ses usages multiples ».
A preuve, le tronc est utilisé comme bois de chauffe et parfois comme matériau de construction. Les feuilles du palmier servent dans la fabrication des toitures des maisons traditionnelles et l’érection des clôtures. La nervure du palmier à huile sert aussi dans la confection des nasses, des nattes, des balais et des bases de pagaies. On peut citer aussi les corbeilles, les vans, les éventails et les cages aux oiseaux qui sont fabriqués avec les dérivés du palmier à huile. Le chou palmiste est consommé comme légume. La coque de la noix de palme est utilisée comme combustible par les forgerons et les ménagères pour le chauffage. Elle sert aussi pour le remblayage des routes. L’amande est consommée et le tourteau sert d’aliment pour le bétail domestique. L’inflorescence mâle est brûlée et les cendres riches en potasse sont utilisées pour faire du savon. Les huiles du palmier à huile servent dans l’alimentation et l’éclairage, dans les soins corporels et interviennent dans la vie coutumière et religieuse. Elles servent aussi comme médicaments : l’huile rouge est bue contre des empoisonnements alimentaires, est passée sur le corps en cas de variole tandis que l’huile de palmiste soulagerait les maux d’oreille. Les autres utilisations possibles des produits du palmier sont aussi variées que ces produits sont nombreux. Ils sont utilisés dans tous les domaines de la vie des populations qui s’en servent tous les jours. Très tôt se sont précisées des techniques de transformation de ses produits : techniques de fabrication de l’huile de palme et des amandes, technique d’extraction du vin de palme et de transformation de ce vin en alcool par distillation. Le palmier à huile est la principale culture agricole qui libère économiquement les femmes, et même les enfants, parce que la répartition des travaux autour de ses dérivés remonte si loin qu’elle est entrée dans les us et coutumes des peuples du Sud-Bénin. alimentation et l’éclairage, dans les soins corporels et interviennent dans la vie coutumière et religieuse. Elles servent aussi comme médicaments : l’huile rouge est bue contre des empoisonnements alimentaires, est passée sur le corps en cas de variole tandis que l’huile de palmiste soulagerait les maux d’oreille. Les autres utilisations possibles des produits du palmier sont aussi variées que ces produits sont nombreux. Ils sont utilisés dans tous les domaines de la vie des populations qui s’en servent tous les jours. Très tôt se sont précisées des techniques de transformation de ses produits : techniques de fabrication de l’huile de palme et des amandes, technique d’extraction du vin de palme et de transformation de ce vin en alcool par distillation. Le palmier à huile est la principale culture agricole qui libère économiquement les femmes, et même les enfants, parce que la répartition des travaux autour de ses dérivés remonte si loin qu’elle est entrée dans les us et coutumes des peuples du Sud-Bénin.
C’est le roi Guézo (1818-1858) qui a introduit au Dahomey le palmier à huile, l’une des principales richesses agricoles des populations du sud-Bénin en général et de celles d’Abomey en particulier. A l’époque, à chaque nouvelle naissance dans une famille, il fallait planter un palmier à huile, sous peine de sanctions…Et c’est en cela que se justifie l’essor prodigieux de la filière, par le passé.
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